Ô Gravel Surprise ride #4 La Tucayne, bistronomie, gastronomie, féminisme

 

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Ce 4ème Surprise ride a proposé aux 27 participants une balade entre Garonne et Tarn et Garonne au départ de Grenade.

À l’inscription, c’est la règle des Surprises rides, les participants ne savent pas où sera donné le départ, les seules informations données sont le kilométrage, une idée du dénivelé positif, le fait que le repas a midi est un repas partagé (et donc que les premiers arrivés sur le lieu du repas attendent un peu les derniers, ne vous inscrivez si ce principe vous dérange), la convivialité étant le maître-mot de la journée. Elle n’est pas incompatible avec le sport. Tous les participants pourront l’attester, la journée a proposé un circuit qui a pu être exigeant (avec pour point d’orgue le raidard du 52ème km avec son pasage à 20 %, il y a eu d’autres bons coups de cul sur le parcours). Nous donnons parfois un indice, souvent pour tromper les participants. Pour cette fois par exemple, nous avons précisé que nous serions accueillis à midi par un viticulteur.

La région est réputée pour ses vignobles, on pense souvent à Gaillac et Fronton en oubliant les autres zones viticoles qui méritent elles-aussi d’être mises en valeur et citées, comme celle de Saint-Sardos. C’est bien là, au Domaine de la Tucayne, que nous avions rendez-vous.

Jean-Claude Delpech et sa famille y produisent d’excellents vins. Ils produisent aussid’excellentes bières de campagne, les bières Escumosa de la Brasserie de la Campagne. C’est l’Association Terres de France, un de nos partenaires fidèles, qui nous a fait connaître ce producteur passionné.

https://domainedelatucayne.blogspot.com/

Bistronomie, gastronomie et sport ne sont pas icompatibles, pour preuve le départ a été donné au Zinzins du Zinc, joli restaurant bar, où Alain son équipe nous ont servi la chocolatine du matin (ici on dit chocolatine, car un pain au chocolat, c’est du pain  avec un ou plusieurs carrés de chocolat, comme j’en mangeais gamin pour le quatre heures, certains poussent logiquement le militantiseme et appellent les pains au raisin des raisintines ). Il était un peu tôt pour goûter la cuisine de ce restaurant qui a très bonne réputation.

 

 

 

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La mise en bouche gravellistique, elle, a proposé assez rapidement un passage « labellisé » Ô Gravel (ces passages labellisés sont une de nos « marques de fabrique » : cela peut être un court porté, un passage gravel-enduro, un passage où on se demande où est la trace, d’où l’importance de zoomer la carte sur le GPS, etc.) pour rejoindre une très jolie piste et un passage en sous-bois qui nous a fait prendre un peu de hauteur. Cette zone très agricole occupe les anciens lits de la Garonne, nous avons passé quelques paliers avant de rejoindre les coteaux aux portes de la Lomagne.

Le tracé de la boucle « tricote » : Nous avons essayé dans un périmètre finalement pas trop étendu de proposer un florilège des passages les plus jolis sur les 111 km du parcours. Nous avons donc tourné autour du Saint-Cézert, Le Burgaud, Aucamville, etc.
Le tracé a proposé une alternance de pistes agricoles en gravier, en terre ou en herbe, des portions de petites routes très peu fréquentées (nous n’avons pas pu éviter 3 petites portions de départementales plus fréquentées), du sous-bois, du sentier, etc. Un circuit donc très varié et vallonné.
Les points d’orgue du matin ont été la traversée du Bois du Burgaud et la montée du fameux raidard du 52ème kilomètre (700 m avec une pente moyenne de 13 % et un pic à pratiquement 20 %), les autre portions de la balade n’ont pas manqué de charme. L’après-midi, un magnifique single attendait les participants après le 97ème kilomètre (que certains ont loupé … Zoomez la carte sur le GPS !).

Merci à Julien, Gilles, Jérôme, Fulbert, Bruno, Lionel, Olivier, Vincent (qui n’a pas pu faire tout le parcours suite à un pneu déchiré mais nous a rejoint pour le repas), Pascal, Mathieu, Serge, Patrick, Maurice, Guilhem, Christophe, Fabien, Fabrice (de Bayonne), Chloé, Ariadna, Jacques, Mathieu, Ludovic, Julien, Félix, Lucien et Philippe pour la bonne compagnie et les excellents retours (n’hésitez d’ailleurs pas à partager vos avis sur Facebook, Instagram, Strava ou Komoot). Philippe et Dominique ont aussi roulé avec nous sur une partie du circuit.
Certains sont adhérents à l’association, beaucoup ne nous connaissent qu’à travers nos évènements et reviennent !

 

 

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Un grand merci à la famille Delpech, (particulièrement David et sa maman) pour l’accueil chaleureux, la présentation des produits et le repas copieux. David nous a d’ailleurs rejoint à l’arrivée à Grenade pour nous apporter les bières et livrer les quelques cartons achetés au Domaine.

Et les filles ? Le cyclisme en général est malheureusement comme beaucoup de sport très sexiste et très machiste, pour preuve les inégalités de salaire et de couverture médiatiques des évènements professionnels ou plus simplement et tristement les comportements condescendants dans tous les sports. Dans le même ordre d’idée, c’est quand même bien dommage que le Parix-Roubaix ait attendu autant de temps pour s’ouvrir aux femmes. Le Tour de France avait eu sa toute première version féminine en 1955 (sans suite) puis entre 1984 et 1989, a été suivi par un éphémère Tour de la C.E.E. et a enfin retrouvé vie cette année, pourvu que ça dure !
Le VTT, le monde de l’ultra-distance (merci à des sportives comme Fiona Kolbinger qui a gagné la T.C.R. en 1919 devant des mecs très fais-plays qui l’ont accusée d’avoir triché ou comme Lauriane Plançais qui a gagné cette année le scratch du Bikingman X sur 1 000 km et 26 000 m de D+ loin devant les hommes) et le Gravel sont plus « polyvalents », plus mixtes. Le Gravel plus particulièrement car, même si les compétitions dédiées viennent d’apparaître, l’esprit est moins enclin à la compétition, les normes vestimentaires sont plus libres, etc.
Un merci donc particulier à Ariadna et Chloé pour leur présence aujourd’hui, et bravo, non pas parce ce sont des filles mais parce que cette distance n’est pas habituelle pour elles et qu’elles ont donc bien relevé le challenge.
Les femmes doivent (et c’est malheureux aussi) prendre leur place dans le sport, comme dans le monde de l’entreprise, la politique, etc. Le féminisme a encore du boulot devant lui, et d’autant plus qu’aujourd’hui quand les victoires du passé sont bien mises à mal … Par contre les évènements où l’homme est exclu ne me semblent pas judicieux dans ce combat, ce n’est qu’une opinion, ça peut aussi remettre certains à leur juste place ou nous montrer l’effet que ça fait …
Le mec qui se respecte a encore du mal à s’empêcher de se pavaner ou de montrer que c’est un vrai, qu’il « en a » quand il est en compagnie de dames …

 

 

 

 

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J’ai passé pour ma part une excellente journée, je connaissais bien le circuit puisque tout ce que nous proposons a été roulé avant, plutôt deux fois qu’une, j’ai pris plaisir à partager autour du vélo sur ce circuit varié et bien équilibré (le plus gros du dénivelé a été fait le matin, le repas a été pris au 65ème km, l’idéal pour ce genre d’évènement étant un 2/3 le matin, 1/3 l’après-midi, il y a eu une bonne portion sur route après le repas pour bien relancer la machine avec un bon coup-de-cul très rapidement pour évacuer les toxines ou les quelques traces d’alcool que nous avons consommé bien sûr avec modération, l’après-miid a été assez roulante avec des pistes en gravier) que j’ai redécouvert par endroit et je suis très content aussi puisque je n’ai pas eu à poser le pied au sol dans le raidard cité plus haut. Je connais quelques lieux de cet acabit où les premières rencontres ont tourné à l’avantage de la pente (il faut rester très humble face à la pente) et où ensuite j’ai réussi à très régulièrement prendre le dessus. Je peux citer par exemple le Chemin de Mirepox à Montjoire que maintenant je grimpe systématiquement sans pause ou pied au sol, ou plus loin le Mont Tauch dans les Corbières, près de Tuchan …

Thierry SCHIAVI, Président de l’association

La trace :

https://www.visugpx.com/ie1M1JYH9e

 

Photos partagées par Jacques, Ludovic et d’autres :

 

 

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