Ô Gravel camp au Bézy – Also in english

Je profite de ma fonction de principal rédacteur de notre site pour écrire, une fois n’est pas coutume, à la première personne …

14 membres de l’association (dont 3 vélocewomen, c’est à noter) se sont retrouvés samedi à 10 h à Pech-David pour un week-end en bikepacking à travers le Lauragais.

So nice, so kind …

Nous connaissons Amy et James, propriétaires d’un gîte au Bézy, ils nous avaient accueillis pour le repas de notre premier Surprise ride, l’accueil avait été tout simplement royal, ce qui n’est pas dû au fait que nos amis du Bézy sont britanniques.
Ils ont créé un lieu cosy, un cocon de calme et de sérénité. Nous nous étions promis de nous retrouver lors d’un évènement Ô Gravel, chose faite avec ce week-end initialement prévu au printemps, reporté à cet automne à cause d’une météo exécrable.

https://www.lebezy.com/

Mais avant d’arriver chez nos amis pour planter les tentes ou nous installer dans les belles chambres, il a fallu pédaler un peu à travers les paysages du Lauragais … Et il faudra en revenir, ce qui est une autre histoire …

Le Lauragais, ce n’est pas une mince affaire d’un point cyclopédique : il est composé de nombreux coteaux entre la vallée de l’Ariège, la vallée de l’Hers-mort, le Canal du Midi et la Cocagne au Nord-Est. Je distingue pour ma part la Cocagne du Lauragais, elle empiète sur le Lauragais, certains poussent le Lauragais jusqu’aux flancs de la Montagne Noire. Peu importent ces éventuelles querelles de géographes, le Lauragais est une belle terre qui est aussi chargée d’Histoire : elle a été fréquentée dès l’Antiquité, c’est la terre de Riquet, c’est la terre de la culture du pastel, du catharisme. L’activité agricole y a toujours été importante. Peut-être est-ce tout cela qui rend le Lauragais si riche en pistes et chemins variés.
De magnifiques et longues pistes en lignes de crêtes ou dans les vallées le parcourent, orientées est-ouest ; par contre les pentes dépassent facilement les 10 % (nous nous sommes plusieurs fois frottés à du 20 %, voire plus) si vous décidez de prendre de la hauteur, les chemins alors sont le plus souvent perpendiculaires aux lignes de niveaux, le chemin le plus court est alors le plus dur …

Les panoramas sont superbes, sur les vallées, à 360 ° par endroits, et on peut voir les massifs proches (Montagne Noire ou Pyrénées) si le temps le permet.
Nous sommes en automne et la canicule a sévi : les moissons sont passées, les champs ont été labourés, les couleurs passent par toutes les teintes du marron, quelques bois donnent des touches de verdure, l’eau semble rare, les lacs de Nailloux ou de La Ganguise répondent au bleu du ciel … Voilà pour la partie poétique de mon propos (oui, j’aime la poésie), le pédalage lui le sera beaucoup moins …

Le rendez-vous a été donné à 10 h, sur le coteau de Pech-David, pour donner le « la » de la partition gravellistique qui nous attendait. Ce n’est pas parce que je connais très bien celui qui a tracé le parcours que je ne peux pas écrire que nous avons été gâtés, nous avons eu à tous les niveaux pour notre argent : la prestation hôtelière a été de très grande qualité (merci Amy et James) et le parcours a été varié, les quelques routes empruntées très peu fréquentées, exigeant … Et le temps a été avec nous : quelques gouttes hésitantes de bon matin, ciel couvert mais pas menaçant pour le reste du temps, le soleil lui-même a été de la fête.
Et en parlant de fête, nous avons eu droit à des beaux pétards tout au long du week-end, avec un feu d’artifice allant crescendo dimanche matin puis sur la portion entre Avignonet-Lauragais et Baziège.

La majorité était venue au point de rendez-vous en vélo, l’échauffement avait eu lieu, nous avons pu très rapidement rentrer dans le vif du sujet en suivant quelques-uns des chemins balisés par le SICOVAL, ou d’autres, nous aurons aussi l’occasion de « tracer » notre propre balade sur les chemins plus « sauvages » … Nous aurons l’occasion sur les deux jours de retrouver les balisages du SICOVAL et ceux du Gr653.

J’ai déjà pu souligner le gros et beau travail de balisage et d’entretien des chemins du SICOVAL : plus de 300 km de chemins entre Toulouse, Lacoroix-Falgarde, Clermont-le-Fort, Espanès, Ayguevives, Baziège, Labastide-Beauvoir, Fourquevaux, Lauzerville, Fonsegrives, entre autres …
Ces sentiers balisés sont très prisés des randonneurs, des vététistes, les routes du coin sont très fréquentées par les cyclotouristes et les cyclosportifs, nous en avons croisés un bon nombre entre Toulouse et Montbrun-Lauragais, beaucoup moins ensuite.

En traçant l’itinéraire de notre raid du week-end, j’ai essayé de proposer à mes camarades un beau florilège des chemins existants. Contrairement à la préparation des évènements comme les Surprise rides ou le Grand Tour, je n’avais pas reconnu l’ensemble du parcours, il ne me manquait pas grand-chose mais j’ai pu découvrir de biens beaux passages vers Nailloux et Gibel ou après Avignonet, de vraies pépites, on en aura vu pas mal ce week-end. La pépite peut être de plusieurs types : le chemin offre un magnifique paysage, il est particulièrement technique, c’est une large piste bien roulante sur plusieurs kilomètres, c’est un bon pétard, etc.
Et on ne se lasse pas de tels chemins …

Nous comptons parmi nos membres de vrais et sacrés baroudeurs, adeptes de la longue et ultradistance, nous comptons aussi des traceurs chevronnés, nous discutons de nos pratiques, de nos méthodes.
Pour ma part, je trace sur Openrunner, en alternant les fonds de carte pour comparer et vérifier et en utilisant aussi les vues satellites, je suis rarement déçu et les problèmes sur le terrain de navigation sont rares. Sur le week-end, nous nous sommes retrouvés deux fois devant un chemin privé, privatisé légalement ou non (certains s’approprient facilement des chemins ou des terres qui ne leur appartiennent pas), il a été assez facile de contourner ou trouver une solution.

Nous avons aussi discuté avec un propriétaire pas méchant mais malgré tout sous-entendant qui nous a avertis d’un chemin privé sur lequel nous n’allions finalement pas passer, le chemin rural à côté était bien identifié … Je ne crois pourtant pas que ce monsieur voit souvent des cyclistes ou des randonneurs passer là. Il est dommage d’habiter de tels coins et d’être aussi peu conciliant, je ne crois pas, éventuel bruit mis à part (je n’incrimine pas les motos ou les quads, mais malgré tout ces engins peuvent être bruyants), que laisser passer des randonneurs sur un chemin même privé soit vraiment contraignant ou gênant, sauf si le chemin bien sûr passe aux abords immédiats de la demeure privée. Je connais aussi pas mal de propriétaires qui acceptent de voir passer des randonneurs devant leur ferme, leur propriété, apprécient le qu’on leur fait et discutent avec plaisir … Je m’arrête systématiquement pour demander ou discuter quand j’arrive dans un corps de ferme ou que je soupçonne un passage privé.

Notre association a réussi le pari de rassembler toutes les pratiques, tous les niveaux, à travers nos différentes sorties : familiales ou plus sportives, ou beaucoup plus sportives. Le week-end était annoncé assez sportif, la trace a pu être par endroits exigeante, chacun a relevé le défi. Il y avait possibilité de revenir le dimanche directement le long du Canal du Midi, on pouvait aussi choisir de modifier son parcours pour raccourcir ou pour aborder plutôt par la route les reliefs, nos traces ne sont pas figées, il n’y a pas non plus de comparaison à la fin de nos kilométrages ou moyennes respectives, ni non plus de compétition pour savoir qui est passé sans pousser, on sait par contre que si certains posent le pied, ça va être très dur pour tout le monde …
Bravo donc aux 14 participants (je m’y inclus) pour la performance sportive sur le week-end. La convivialité, l’empathie sur le vélo, n’excluent pas l’effort sportif, la perf’.

Deux mentions spéciales à Maurice, notre vétéran, qui a bien appuyé sur les pédales sout au long du parcours et à Jacques qui, suite à un pépin mécanique, a dû faire demi-tour samedi mais qui est reparti à 3h du matin dimanche pour nous retrouver pour le petit-déjeuner, bravo !
Et sans machisme, bravo aussi à nos féminines qui ont assuré un bon rythme …

Koh-Lanta et Fort-Boyard …
Le parcours, même si peu maritime, a pu s’apparenter par moment à Koh-Lanta, nous avons aussi, grâce à Marcel, eu droit à Fort-Boyard.
Nous apprécions tous les sports, nous avons donc regardé samedi soir la retransmission du match de rugby opposant l’Irlande à la Nouvelle-Zélande (je n’écrirai pas sur le match de dimanche soir …), confortablement installés … Pendant une bonne quinzaine de minutes, nous avons entendu des petits bruits bizarres … Ce n’est que lorsque mon téléphone a sonné et que j’ai entendu Marcel à l’autre bout des ondes que nous avons compris que la serrure de la chambre dans laquelle il était s’était cassée (Amy et James avaient mis à disposition des campeurs les sanitaires de cette chambre) … Un petit moment plus tard, grâce à une échelle et à l’intervention d’un voisin, le problème a été réglé.
Marcel devait dormir sous tente, certains dont je tairai le nom mais dont je me dois d’exprimer la voix le soupçonnent d’avoir volontairement cassé la serrure pour être sûr de passer sa nuit dans un bon lit …

Nous ne dénoncerons pas M*****U qui roule en chambre à air, a crevé mais avait oublié son outil pour démonter le blocage de roue antivol … La pose d’une rustine autocollante n’a pas été concluante, mais une aide providentielle lui a permis de mettre fin à un grand moment de solitude et il nous a rejoints à Avignonet-Lauragais pour manger.

La trace n’est pas vraiment en ligne droite, c’est une des caractéristiques des traces Ô Gravel (et d’autres aussi sans doute, dans le style je vous recommande celle de la Rando des Huîtres à Étaules en Charente-Maritime, avec son tournicotis de singles dans les bois), nous avons un peu tricoté dès le départ pour rechercher quelques pépites : la légère et belle montée vers Rebigue après Mervilla, la liaison entre Aureville et Espanès, la piste au-dessus du ruisseau de Cassignol sous Corronsac, le moulin de Montbrun-Lauragais où nous sommes arrivés par un joli chemin en sous-bois, la superbe piste dans des bois de conifères du côté de Noueilles (pittoresque car la végétation est plutôt composée de feuillus sur tout le secteur) et les panoramas qui ont suivi, les pistes qui tricotent le long de l’autoroute A66 entre Nailloux et Gibel, les panoramas sur le Lac de la Ganguise, les (nombreux) raidards (même s’il a pu falloir pousser, c’est aussi ça le vélo), les magnifiques pistes sur les lignes de crêtes orientées Est-Ouest très roulantes (avant Marquein, avant Saint-Michel-de-Lanès, du côté de Molleville), quelques vrais singles, de belles descentes, l’arrivée sur Villefranche-de-Lauragais ou celle sur Toulouse dans le quartier Catala après la Marcaissonne et la Saone, très originale.

Je suis capable de parler beaucoup, j’écris beaucoup, mais je sais aussi me taire, j’espère que mes camarades de balade ne m’en voudront pas trop d’avoir beaucoup parlé, et parlé boulot alors que je n’aime pas forcément tomber dans la caricature du prof qui ne sait parler que de son métier ou qui ramène sa science sur tout, peut-être que l’actualité du moment m’a quelque peu perturbé et que j’ai eu envie de partager un peu de mon vécu et des anecdotes professionnels … Il faut dire que je partage ma passion avec mes élèves puisque je leur propose régulièrement des sorties vélo ou des classes vertes sur le même thème (mais pas que). C’est promis, je ne referai plus !

Encore un très grand merci à Amy et James pour l’accueil qu’ils nous ont réservé, n’hésitez pas à leur rendre visite ou à les solliciter, ils organisent aussi des stages de yoga. Je vous recommande aussi l’épicerie du village à Saint-Michel-de-Lanès où certains ont fait leurs courses pour le repas du dimanche midi, de très bons plats cuisinés y sont proposés, il y a de quoi se ravitailler avec plaisir et gourmandise !

La boulangerie Ô Pain lauragais à Avignonet-Lauragais est ouverte tout le dimanche, nous nous y sommes arrêtés en terrasse pour manger, les produits sont aussi de qualité, le chocolat ne manque pas dans les éclairs …

Gérer son eau est important sur le vélo, en général on sait qu’on pourra en trouver dans les cimetières. Les toilettes publiques avec point d’eau sont plus rares. Je peux citer celles de Montbrun-Lauragais avec son aire de pique-nique et celles d’Odars, bien pratiques. Merci à ces communes qui choisissent de maintenir ces lieux si utiles aux gens qui voyagent, et parfois aux habitants (ils sont souvent alors près d’un boulodrome ou d’une installation sportive).

Les ingrédients étaient là pour que le week-end soit bon, la camaraderie a fait le reste (ce n’est pas toujours évident), je pense que mes autres camarades partageront mon constat : « Quel beau week-end Gravel ! », merci les amis !

Thierry, Président de l’association, amateur de maillots recyclés de vieilles étoffes (certains se sont permis, je me vengerai, de juger ainsi un superbe maillot de la gamme Atelier de la marque Café du Cycliste dont je suis un fervent utilisateur, allez sur leur site, leurs fringues de vélo ne sont pas que belles et chères, elles ont un style unique et sont très techniques, ce n’est pas du placement de produit !)

Photos et vidéos partagées …

La trace complète des deux jours de balade, nettoyée :

https://www.visugpx.com/qhymq4Pl4m

Ô Gravel camp au Bézy – Also in french

I’m taking advantage of my position as principal editor of our site to write, for once, in the first person …

14 members of the association (including 3 vélocewomen) met up at 10 am on Saturday at Pech-David for a weekend of bikepacking through the Lauragais region.

So nice, so kind …

We know Amy and James, owners of a gîte in Le Bézy, who welcomed us for our first Surprise ride, and the welcome was nothing short of royal, which is not due to the fact that our friends from Le Bézy are British.
They have created a cosy place, a cocoon of calm and serenity. We had promised to meet up again at an Ô Gravel event, and we did, with this weekend originally scheduled for spring, postponed to autumn due to appalling weather.

https://www.lebezy.com/

But before arriving at our friends’ homes to pitch our tents or settle into our beautiful rooms, we had to pedal a little through the Lauragais countryside … And we’ll have to come back from there, which is another story …

The Lauragais is no mean feat from a cyclopedic point of view: it’s made up of numerous hills between the Ariège valley, the Hers-mort valley, the Canal du Midi and the Cocagne to the northeast. For my part, I distinguish the Cocagne from the Lauragais, which encroaches on the Lauragais; some people push the Lauragais as far as the flanks of the Montagne Noire. Regardless of these geographers’ quarrels, the Lauragais is a beautiful land that’s also steeped in history: it’s been frequented since Antiquity, it’s the land of Riquet, it’s the land of woad cultivation, of Catharism. Agriculture has always been important. Perhaps it’s all this that makes the Lauragais so rich in varied trails and paths.
Magnificent, long, east-west trails run along ridge lines or through valleys; on the other hand, slopes easily exceed 10% (on several occasions, we’ve encountered 20% or more), and if you decide to climb higher, the paths are usually perpendicular to the level lines, so the shortest route is the hardest…
Panoramic views of the valleys are superb, 360° in places, and you can see the nearby massifs (Montagne Noire or Pyrenees) if the weather permits.

It’s autumn and the heatwave is over: the harvests are over, the fields have been ploughed, the colors are all shades of brown, a few woods provide touches of greenery, water seems scarce, the lakes of Nailloux or La Ganguise respond to the blue of the sky … So much for the poetic part of my speech (yes, I love poetry), the pedaling will be much less so …

We met at 10 a.m. on the Pech-David hillside, to set the tone for the gravelly score that awaited us. Just because I know the man who mapped out the route very well doesn’t mean I can’t write that we were spoiled. We got our money’s worth in every respect: the hotel service was top-notch (thanks to Amy and James) and the route was varied, the few roads we took very lightly traveled, demanding … And the weather was with us: a few hesitant drops early in the morning, overcast skies but not threatening for the rest of the time, and the sun itself was part of the party.
And speaking of festivities, we were treated to some fine fireworks all weekend long, with a crescendo of fireworks on Sunday morning and on the stretch between Avignonet-Lauragais and Baziège.

Most of us had arrived at the meeting point by bike, the warm-up had taken place, and we were soon able to get to the heart of the matter by following some of the SICOVAL signposted paths, or others, we’ll also have the opportunity to « trace » our own walk on the « wilder » paths … We’ll have the opportunity over the two days to find the SICOVAL and Gr653 signposts.
I’ve already been able to point out the hard work put into marking and maintaining the SICOVAL paths: over 300 km of paths between Toulouse, Lacoroix-Falgarde, Clermont-le-Fort, Espanès, Ayguevives, Baziège, Labastide-Beauvoir, Fourquevaux, Lauzerville, Fonsegrives, among others…
These marked trails are popular with hikers and mountain bikers, and the local roads are frequented by cyclotourists and cyclosportifs, many of whom we met between Toulouse and Montbrun-Lauragais, and much less so afterwards.

In mapping out the itinerary for our weekend raid, I tried to offer my comrades a fine selection of existing trails. Unlike when preparing for events such as the Surprise rides or the Grand Tour, I hadn’t recognized the whole route, so there wasn’t much missing, but I was able to discover some really beautiful passages towards Nailloux and Gibel or after Avignonet – real nuggets, of which we saw quite a few this weekend. The nugget can be of several types: the path offers magnificent scenery, it’s particularly technical, it’s a wide, rolling track over several kilometers, it’s a good firecracker, etc. And you never tire of it.
And you just can’t get enough of such trails…

Our members include some real adventurers, long-distance and ultra-long-distance enthusiasts, as well as seasoned traceurs, and we discuss our practices and methods.
As for me, I trace on Openrunner, alternating map backgrounds to compare and check, and also using satellite views. I’m rarely disappointed, and navigation problems on the ground are rare. Twice over the weekend, we found ourselves in front of a private road, whether legally privatized or not (some people easily appropriate roads or land that doesn’t belong to them), so it was fairly easy to get around it or find a solution.
We also spoke to an owner who wasn’t unkind, but who was nonetheless implicit and warned us about a private road we weren’t going to use after all, as the rural road next to it was clearly marked … I don’t think this gentleman often sees cyclists or hikers passing through there, though. It’s a pity to live in such areas and to be so uncomplimentary. I don’t think, noise aside (I’m not accusing motorcycles or quads, but they can be noisy), that allowing hikers to pass along a path, even a private one, is really a constraint or a nuisance, unless of course the path runs in the immediate vicinity of the private home. I also know quite a few owners who are happy to let hikers pass in front of their farm or property, who appreciate what’s being done to them, and who are happy to chat… I always stop to ask or chat when I come to a farmhouse or when I suspect a private path.

Our association successfully met the challenge of bringing together all types and levels of activity through our various outings: family outings, more sporting outings and much more sporting outings. The weekend was forecast to be quite sporty, and the track was demanding in places, but everyone rose to the challenge. There was the possibility of returning on Sunday directly along the Canal du Midi, or of modifying the route to shorten it or to tackle the relief by road instead. Our tracks are not set in stone, nor is there any comparison at the end of our respective mileages or averages, nor any competition to see who has passed without pushing, but we do know that if some put their foot down, it’s going to be very hard for everyone…

So well done to the 14 participants (including myself) for their sporting performance over the weekend. Conviviality and empathy on the bike do not exclude sporting effort and performance.

Two special mentions to Maurice, our veteran, who pushed hard on the pedals all along the route, and to Jacques who, following a mechanical problem, had to turn back on Saturday but set off again at 3am on Sunday to meet us for breakfast – well done!

And without any machismo, congratulations also to our ladies who kept up a good pace …

Koh-Lanta and Fort-Boyard …
The route, although not very seafaring, at times resembled Koh-Lanta, and thanks to Marcel, we were also treated to Fort-Boyard.
We enjoy all sports, so on Saturday evening we watched the broadcast of the rugby match between Ireland and New Zealand (I won’t write about Sunday evening’s match …), comfortably seated … For a good fifteen minutes, we heard some strange little noises … It was only when my phone rang and I heard Marcel on the other end of the line that we realized that the lock on the room he was in had broken (Amy and James had made the sanitary facilities in this room available to the campers) … A little while later, thanks to a ladder and the intervention of a neighbor, the problem was solved.
Marcel had to sleep in a tent, but some people whose names I won’t mention, but whose voices I must, suspect him of having deliberately broken the lock to make sure he’d spend the night in a good bed …

We won’t denounce M*****U, who rides on an inner tube, got a flat tire but had forgotten his tool for dismantling the anti-theft wheel lock … The application of a self-adhesive patch was inconclusive, but providential help enabled him to put an end to a great moment of loneliness, and he joined us in Avignonet-Lauragais for lunch.

The trail isn’t really a straight line, which is one of the characteristics of Ô Gravel trails (and no doubt of others too, in the style I recommend the Rando des Huîtres at Étaules in Charente-Maritime, with its twirling of singles in the woods), so we knitted a bit from the start to look for a few nuggets: the gentle, beautiful climb to Rebigue after Mervilla, the link between Aureville and Espanès, the track above the Cassignol stream under Corronsac, the Montbrun-Lauragais mill where we arrived via a pretty path in the undergrowth, the superb track through coniferous woods on the Noueilles side (picturesque because the vegetation is more deciduous throughout the area) and the panoramas that followed, the tracks that knit along the A66 freeway between Nailloux and Gibel, panoramas of the Lac de la Ganguise, the (many) steep climbs (even if you had to push, that’s what cycling’s all about), the magnificent East-West ridge tracks with great roll (before Marquein, before Saint-Michel-de-Lanès, on the Molleville side), some real singles, great descents, the finish in Villefranche-de-Lauragais or the very original finish in Toulouse in the Catala district after the Marcaissonne and the Saone.

I’m able to talk a lot, I write a lot, but I also know how to keep quiet. I hope that my fellow riders won’t mind too much that I’ve talked a lot, and talked about work, although I don’t necessarily like to fall into the caricature of the teacher who can only talk about his job or who brings his science to everything, perhaps current events have disturbed me somewhat and I wanted to share a little of my experience and professional anecdotes… It has to be said that I share my passion with my pupils, as I regularly take them on cycling outings or classes vertes on the same theme (but not only). I promise I won’t do it again!

Many thanks again to Amy and James for the warm welcome they gave us, and please don’t hesitate to visit them or ask for more information, as they also organize yoga workshops. I’d also recommend the village grocery store in Saint-Michel-de-Lanès, where some of you shopped for Sunday lunch. There are some very good ready-made dishes on offer, so there’s plenty to keep you supplied with pleasure and indulgence!

The Ô Pain lauragais bakery in Avignonet-Lauragais is open all Sunday, and we stopped there on the terrace to eat. The products are also of high quality, and there’s no shortage of chocolate in the éclairs…

Managing your water is important on the bike, and you’ll usually find it in cemeteries. Public toilets with water points are rarer. I can mention those in Montbrun-Lauragais, with its picnic area, and those in Odars, which are very practical. I’d like to thank the communes that have chosen to maintain these facilities, which are so useful to travellers and sometimes to local residents (in which case they are often close to a boulodrome or sports facility).

The ingredients were there to make it a good weekend, and camaraderie did the rest (which isn’t always easy). I think my other comrades will share my observation: « What a great Gravel weekend! » Thank you, friends!

Thierry, President of the association, a fan of recycled jerseys made from old fabrics (some people have taken the liberty, and I’ll take my revenge, of judging a superb jersey from the Atelier range of the Café du Cycliste brand, of which I’m a fervent user. Go to their site, their cycling clothes are not only beautiful and expensive, they have a unique style and are very technical, it’s not product placement!)

The complete track of the two-day ride, cleaned :

https://www.visugpx.com/qhymq4Pl4m

Shared photos and videos …

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3 Responses

  1. Les superlatifs me manquent !…
    Quelle magnifique trace, probablement la plus belle et aussi la plus exigeante (et encore, je n’en ai vu qu’une partie).
    Comme on roule majoritairement en tubeless (à part …atthie… bien sûr), on aime bien se chambrer. Ça peut arriver à tout le monde d’oublier quelque chose. Un certain président dont je tairai le nom par crainte de représailles n’a-t-il pas un jour oublié ses bidons ?
    Merci pour ce non moins splendide récit dont je me régale à chaque fois. Et je n’oublie évidemment pas de saluer Amy et James en les remerciant pour leur accueil : j’y retournerai une autre fois pour mieux profiter de leur jardin car 15 minutes, c’est un peu court pour se faire une véritable opinion 😁
    Bravo aux 13 !

    1. Merci Jacques, je pense qu’effectivement c’est la plus belle trace qu’on ait faite avec l’Association au départ de Toulouse … Je l’ai tracée, j’en connaissais beaucoup mais pas tout, j’ai été ravi, rassasié, on ne se lasse pas de tels endroits ! Et l’accueil au Bézy est la cerise sur la gâteau ! La barre est haute, on va essayer de rester à ce niveau … Il y a, nous avons de la chance, d’autres coins aussi intéressants autour de Toulouse, nous y allons !

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