Ô Gravel Family et Special rides Garonne

Photos et vidéos partagées …

Nous regroupons souvent sur la même journée nos sorties familiales et plus sportives, cela permet à ceux qui participent aux deux (et qui viennent en vélo au lieu de rendez-vous) d’aligner un bon nombre de kilomètres sur la journée …
Certains coins autour de Toulouse sont bien gras, nous avons encore privilégié aujourd’hui des parcours urbain pour le Family ride et semi-urbain pour le Special.
Petite nouveauté : deux versions du Family, une plus courte pour les enfants et une plus variante plus longue à mi-parcours pour que nous roulions tous ensemble un bon moment sur le parcours plus court (sauf quand le « guide » prend la trace en sens inverse) et que ceux qui le souhaitent en rajoutent un peu …

La Garonne a été mise en l’honneur pour ces deux balades, le rendez-vous a été donné en bord de Garonne près du stadium sur l’île du Ramier.

14 participants au Family du matin et 4 enfants : Victoire (9 mois) et Marius ont rejoint nos rangs, Margot et Maxime sont maintenant des habitués et ont fait de bons progrès sur le vélo. Cerise sur le gâteau : nous avons fait une halte dans le joli parc du Jardin Niel pour tester les superbes tobogans aménagés là, certains ont même été tentés d’y passer en vélo, mais c’est interdit !

L’île du Ramier est un site emblématique de la ville : pour ses infrastructures sportives (le stadium, la piscine Nakache, le pôle France aviron, son stade d’athlétisme, etc.), la cité universitaire Daniel fauché mais est aussi très verte et sauvage du côté des anciennes poudreries.

https://viaoccitanie.tv/dune-poudrerie-nationale-a-un-parc-lhistoire-singuliere-de-lile-du-ramier

Installées au sud de l’île du Ramier dès 1852, la poudrerie nationale de Toulouse a tourné à plein régime pendant plus d’un siècle. Aujourd’hui, graffeurs, service municipaux et sportifs se sont accaparés les lieux. Mais il faut s’imaginer qu’au plus fort de son activité pendant la Première Guerre Mondiale, le site s’étend sur 400 hectares et emploie près de 32 000 personnes, dont de nombreux travailleurs venant des colonies. Toulouse étant éloignée du front, le site est devenu stratégique. À ce moment-là on ne produisait plus de poudre noire – trop instable – mais de la poudre blanche utilisée dans différents explosifs et munitions du côté de la cartoucherie et d’Arsenal. Vestige d’une époque où la ville était pionnière en matière de chimie, les 13 moulins à poudre trônent encore au sud de l’île du Ramier. (ViàOccitanie)

La balade familiale nous a conduit à travers Toulouse le long des quais de la Garonne, vers Saint-Pierre-des-Cuisines et les Jardins de l’Université, la Basilique Saint-Sernin, la Place du Capitole, les Ramblas des Allées Jean Jaurès, Saint-Aubin et son marché pittoresque, les bords du Canal du Midi, la « boule » à Sauzelong, microscope électronique (inauguré par le Général de Gaulle en 1959) du C.E.M.E.S, Centre d’Élaboration de Matériaux et d’Études Structurales. Ce microscope n’est plus opérationnel aujourd’hui, la boule a été conservée. Puis vers le Jardin Niel et Empalot, nous sommes passés sur les deux passerelles piétonnes et cyclables qui relient les deux rives de le Garonne via l’île du Ramier.

Le parcours de l’après-midi a emmené les douze participants (dont de nouveaux membres) le long de la Garonne vers Portet-sur-Garonne et Roques-sur-Garonne.
Ces bords de Garonne, pourtant près de grosses zones industrielles et commerciales, sont assez sauvages, ils font d’ailleurs partie de la Réserve Naturelle Régionale Confluence Garonne Ariège qui abrite nombreuses espèces végétales et animales dans des habitats très variés.

À Portet-sur-Garonne, le bac relie la rive gauche au parc de la RNR en été et automne.

De nombreuses gravières, certaines encore en activité, ont été aménagées le long de l’Ariège et de la Garonne, en amont et en aval de Toulouse. La basse plaine de la Garonne qui s’étend sur 3 à 4 km de largeur autour du lit du fleuve est constituée de cailloux roulés, de graviers et de sables disséminés. Ces matériaux sont exploités pour les travaux publics et les constructions. Certaines de ces exploitations posent quelques problèmes écologiques : l’exploitation atteint les surfaces des nappes phréatiques, leur niveau baisse, asséchant aussi les petits cours d’eau alentour, diminuant les terres agricoles sur lesquelles elles empiètent.
Autre problème : le remblaiement des gravières qui ne sont plus utilisées par les déchets du BTP, théoriquement inertes …

Des aménagements sont réalisés pour réhabiliter ces espaces qui ne sont plus utilisés ou les protéger. Nous sommes passés à Titanis puis au joli Lac Lamartine et avons traversé la zone de Bidot vers Fonsorbes et Plaisance-du-Touch pour revenir sur Toulouse en suivant la très agréable Coulée verte du Touch jusqu’à Saint-Martin-du-Touch.

L’ensemble de la balade de 55 km s’est faite sur des terrains un peu meubles mais pas gras, et toujours dans cette bonne ambiance caractéristique de l’esprit Ô Gravel : sport et convivialité ne sont pas incompatibles !

Nous nous modernisons : nous assurons maintenant un service de livraison de repas pour nos pique-niques et un service de réparation rapide en cas de crevaison (un tient le vélo, un démonte la roue, un démonte le pneu, vérifie qu’il n’y a rien de planté, remonte, le deuxième gonfle, le troisième remet la roue), tout ça en un temps record, a bisto de nas …

Thierry

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