En dépit des températures négatives en début de matinée et à peine plus élevées dans le courant de la journée, pas moins de 17 personnes ont répondu présent pour participer au premier rendez-vous sportif de l’année et 9 membres, dont 4 étaient également présents ce matin, ont pris le relai l’après-midi. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le souligner, notamment lors de la tenue de l’Assemblée Générale d’Ô Gravel, tout le monde ne se connaît pas et c’est dommage. Il est vrai que casque et les lunettes ne facilitent pas l’association des noms et des visages et c’est pour cette raison que nous étudions la possibilité d’ouvrir un espace réservé aux seuls membres de l’association sur ce même site afin que chacun puisse plus facilement identifier qui est qui.
En attendant, j’ai proposé à Thierry de m’atteler aux reportages de nos sorties, du moins pour celles auxquelles j’ai la possibilité de participer. Vous le savez probablement, fin septembre 2024, j’ai lourdement chuté en tandem avec une coéquipière déficiente visuelle de l’AVH et la fracture articulaire de mon pouce droit me donne beaucoup de fil à retordre. Ce circuit principalement urbain (mais pas que) a été pour moi l’occasion idéale pour revenir aux affaires mais je dois vous avouer que c’était plutôt laborieux. Il manquera donc une petite dizaine de kilomètres de la Special Ride du matin que je n’ai pas été en mesure de terminer, étant trop court physiquement. Je laisse donc le soin à Thierry le soin de compléter, si nécessaire.
Special Ride du matin
17 participants :
Merci à Didier, Quentin, Maurice, Adrien, Pascal, William, Yann, Bruno, Jean-Jacques, Antoine, Frédéric, Marcel, Gabriel, Anthony, Edouard et bien sûr Thierry et moi-même (Jack).
Certains sont venus de loin à vélo et ont dû braver les températures bien inférieures à zéro et nous nous sommes tous retrouvés comme convenu à 9h00, sur le parking de l’avenue Jean Chaubet, à l’ouest de Balma. Nous avons d’abord emprunté la piste cyclable de la Vallée de l’Hers pour rejoindre Balma-Gramont puis le Lac de St-Caprais. Après un court passage sur la route d’Albi, nous rejoignons le Canal Latéral par La Glacière. Nous n’y resterons pas très longtemps car nous traverserons ensuite le quartier de La Vache pour passer à proximité des Trois Cocus, le quartier de Borderouge, celui de Bonnefoy. Nous y reviendrons après avoir effectué une petite boucle passant par la gare de Toulouse-Matabiau et le quartier historique Jeanne d’Arc pour chercher Croix-Daurade et longer l’Hers jusqu’à Balma-Gramont. Je suis d’ailleurs étonné que ce segment soit praticable en cette période de l’année. Nous avons majoritairement emprunté des pistes cyclables et des portions bitumées plutôt roulantes. Les berges de l’Hers ont été beaucoup plus chaotiques mais étonnamment praticables, malgré quelques glissades maîtrisées. Ceux qui connaissent Thierry savent que les magnifiques parcours qu’il propose comportent presque tous le fameux passage labellisé Ô Gravel, la marque de fabrique de l’association en quelque sorte. L’itinéraire de cette Special Ride n’a pas dérogé à la règle et nous avons donc traversé quelques endroits pour le moins insolites, toujours dans la joie et la bonne humeur.
De retour à la case départ, Thierry qui se basait sans doute sur le kilométrage qu’il a parcouru jusqu’ici en oubliant qu’il est parti de Garidech, se rend finalement compte qu’il en manquait un bout. Et nous voilà repartis dans l’autre sens pour effectuer la partie manquante de la trace prévue. Marcel se sentant un peu court décide de ne pas nous suivre et j’hésite à rester avec lui car je commence à ressentir le manque d’entrainement et quelques douleurs au poignet mais finalement je décide de suivre les autres. Pas pour très longtemps car je suis à la peine dans la montée du quartier de La Juncasse en direction de Jolimont, tant et si bien que je renonce à poursuivre en arrivant au sommet car j’ai le sentiment que je vais ralentir mes compagnons. Au plus fort, la pente ne dépassait pourtant pas 6% mais cela a suffi à me faire comprendre l’ampleur du travail qu’il me reste désormais à faire pour que je retrouve une condition physique acceptable.
De retour au parking, je ne retrouve pas Marcel que je joins cependant au téléphone et il m’apprend qu’il a finalement décidé de rentrer à Fonsorbes d’où il est venu à vélo. Je m’apprête à en faire autant quand Gabriel me rejoint à son tour. Lorsqu’il me montre l’objet qui a provoqué son arrêt prématuré, je ne peux m’empêcher de plaisanter : la consigne était de traverser dans les clous, pas de rouler sur un clou. Voilà en tous cas qui justifie que quelqu’un qui roule en tubeless doit toujours emporter au moins une chambre à air et bien entendu, de quoi la gonfler. Le clou sur lequel il a malheureusement roulé a non seulement percé le pneu mais également le fond de jante. La pose d’une mèche pour colmater la fuite devenait de fait parfaitement inutile, l’étanchéité n’étant plus assurée.
Family Ride de l’après-midi
9 participant(e)s
Merci à Youri, Stéphanie, leurs deux enfants Margot et Maxime, Myriam, Frédéric et Gabriel, déjà présents sur la Special Ride ce matin, tout comme Thierry et moi-même.
Nous avons d’abord rejoint l’aérodrome de Toulouse-Lasbordes et poursuivi jusqu’au Parc Catala et la Plaine de la Marcaissonne, à la limite Nord de St-Orens-de-Gameville. Après avoir longé l’Hers sur un petit kilomètre par le quartier Malepère nous nous sommes dirigés vers Montaudran. Si mes souvenirs sont exacts, c’est dans ce secteur que Gabriel a crevé pour la seconde fois de la journée. Cette fois, c’est une épine qui a perforé sa chambre à air. Il a fallu la remplacer car elle était couverte de liquide préventif et il est peu probable qu’une réparation à l’aide d’une rustine aurait tenu très longtemps. Je suis resté avec lui et pendant qu’il remontait avec peine le pneu couvert de boue collante sur la jante, j’ai pris le temps de nettoyer la chambre à l’aide d’un chiffon. On ne sait jamais, d’autant plus qu’après la Family Ride, il lui restait encore du chemin pour rentrer chez lui du côté de Muret. A toutes fins utiles, je lui ai laissé un kit de réparation et mon numéro de portable, au cas où il aurait eu besoin d’un véhicule pour le ramener chez lui.
Finalement, nous avons pu rejoindre le groupe à la Halle de la Machine sans trop forcer l’allure. Après une petite pause et quelques photos, nous avons tous repris la route pour rejoindre la piste cyclable de la Vallée de l’Hers à la hauteur du cimetière de Montaudran. C’est d’ailleurs un passage assez technique pour un gamin de 6 ans car la descente est raide et sinueuse avec un passage à 7% mais Maxime a fait d’énormes progrès par rapport à l’année dernière. Sa sœur Margot qui doit avoir deux ou trois ans de plus que lui m’a, quant à elle, fait la conversation tout au long des trois derniers kilomètres.
La température est bien remontée dans le courant de l’après-midi passant de -2° à 5°. C’était suffisant pour que la piste cyclable qui est aussi et avant tout piétonnière soit particulièrement fréquentée. La cohabitation n’est pas toujours facile entre les différents usagers. C’est d’ailleurs aussi le cas sur une route ouverte à la circulation. Il suffit finalement d’un peu de respect mutuel pour que tout se passe bien comme aujourd’hui.
La vélosophie d’Ô Gravel permet à tous ses adhérents, quel que soit leur âge, leur niveau physique et leur monture de partager leur passion pour vélo et leur amour de la nature. L’association fait même mieux que Tintin, le journal des jeunes de 7 à 77 ans car notre petit benjamin est en dehors de cette tranche d’âge quelque peu arbitraire. L’hiver n’est pas toujours propice aux sorties off-road car les chemins sont souvent très gras et les circuits urbains ou semi urbains constituent une alternative intéressante qui permet également de découvrir d’autres facettes de nos villes et quartiers.
Merci encore à tou(te)s pour cette agréable et conviviale journée et au plaisir de vous retrouver très bientôt pour de nouvelles aventures.
2 réponses
Merci Jack pour ce compte-rendu ! C’est sympa de donner un coup de main à Thierry 🙂
Merci à toi Guillaume LL d’avoir pris le temps de le lire et, je l’espère, d’y avoir pris du plaisir.