Reprise musclée avec la Special Ride

Après les vacances d’été ou chacune et chacun a plus ou moins roulé dans son coin, pas moins de 14 participant(e)s ont répondu présent à l’invitation de Thierry pour participer à la première Special Ride du deuxième semestre. Nous nous sommes donc tous retrouvés vers 08:45 pour prendre ensemble le café et le petits gâteaux avant de nous élancer peu après 09:00.

Alors qu’il est tombé des cordes durant une bonne partie de la nuit, on pouvait craindre une chaussée humide et des chemins plutôt gras, voire quelques averses mais il n’en a rien été et on pourrait presque dire que les conditions étaient idéales pour pédaler.

Astrid était la seule représentante féminine pour donner le change aux 13 messieurs (Cédric, Edouard, Mathieu, Jess, Alain, Anthony, Christophe, Yann, Marcel, Philippe, Bruno, Julien et Jack, votre serviteur). Thierry, pris par l’organisation de l’événement et Enzo, l’unique participant inscrit à la Family Ride de l’après-midi devaient rejoindre le peloton après la pause déjeuner pour la seconde partie du périple.
Beaucoup de nouvelles têtes sur lesquelles tout le monde ne sait pas forcément mettre un nom, ce qui relance peut-être l’idée de créer un trombinoscope sur notre site à l’usage exclusif des membres de l’association ?…

Les hostilités ont commencé dès les premiers tours de roues, à la sortie de Garidech et notre petit groupe filait bon train en direction de Bazus sur de petites routes campagnardes pour rejoindre la D15, à proximité de Montjoire. Cependant, pas question de rejoindre le village sans un grand détour préalable par Lacour et Vacquiers avant de traverser la magnifique Forêt Royale (qui n’a d’ailleurs de royal que le nom !…). Bon nombre d’entre nous connaissaient déjà les lieux pour les avoir traversé à maintes reprises et malgré quelques passages à pieds en raison des arbres couchés en travers de la piste, aucune difficulté à signaler pour ces premiers kilomètres.

Le chemin de la Bourdette jusqu’à Pouchigue, puis le Chemin de Vermenel menant aux Toulzas et enfin Chemin de Calhel nous ont conduit au pied du premier gros morceau de la journée, l’ascension vers Montjoire dont une bonne partie oscille entre 7 et 10%. Comme toujours, les plus costauds qui finissent loin devant attendent les moins forts aux endroits stratégiques, généralement au sommet d’une côte ou au détour d’un carrefour.

Ceux qui ont effectué le parcours du 100 km du Grand Tour de Toulouse, le 3 juin dernier, se rappelleront forcément de l’endroit mais cette fois, nous prenons le fameux Chemin de Mirepoix et sa pente à 17% dans le sens de la descente et il faut bien avouer que c’est tout de même plus facile quand la roue avant est plus basse que la roue arrière ! Les plus téméraires descendent en lâchant les freins, les plus prudents s’attendent au bas de cette descente caillouteuse pour reformer un groupe et pour tenter de rejoindre l’avant-garde.

A ce stade, le plus dur restait encore à venir. La traversée de la Forêt de Buzet par l’allée centrale ne pose aucun problème, bien qu’elle ne soit pas plate. Après avoir traversé Luquets nous rejoignons rapidement Roquesérière, un lieu que nous avons déjà visité à plusieurs reprises lors de précédentes sorties Ô Gravel. Le pourcentage des premières pentes de la fameuse Côte du Lavoir à proximité d’Azas sont à deux chiffres dont une bonne centaine de mètres dépasse 13% avant d’atteindre la route de Garrigues. Nous sommes alors à quelques longueurs de la fin de la première étape et la perspective d’une bonne bière fraîche nous donne la force nécessaire pour passer le cap.

Nous sommes déjà venus plusieurs fois à la brasserie Tanis, l’un des partenaires historiques de l’association, et l’accueil y est toujours aussi sympathique et bienveillant. Bien entendu, nous avons eu droit à la petite visite guidée avant d’attaquer le pique-nique. Si chacun a apporté son repas, Thierry, accompagné de son épouse Sylvie et de son fils Bastien, a une nouvelle fois fait les choses en grand en offrant quelques plateaux de charcuterie, fromage et apéritifs salés, pour accompagner la bière. Le sel, c’est toujours très appréciable quand on a beaucoup transpiré.

Faute de participants, la Family Ride a été annulée et nous nous sommes donc retrouvés à 16 pour la seconde partie, moitié moins longue que la première mais présentant un dénivelé pratiquement équivalent et de nombreux petits raidards, parfois en empruntant des chemins plutôt chaotiques. C’est graveule, ça, ou c’est pas graveule ? (rires). Après une longue descente assez technique, nous remontons vers Lugan, puis le lieu-dit En Benou.

Nous revenons sur Azas par la route puis traversons plusieurs bois en empruntant des sentiers aussi tortueux que pentus avec un nouveau passage à 12%, puis un autre à 10% avant d’atteindre la gare de Montastruc-la-Conseillère.

Pas de sortie Ô Gravel sans le fameux passage labelisé éponyme ! Cette fois, et bien qu’il s’en défende, prétextant une erreur de trace, au lieu d’emprunter le petit pont routier qui se trouve 200 mètres plus loin, Thierry nous fait emprunter une passerelle métallique pour nous rendre de l’autre côté de la voie ferrée : ça mérite une photo (et une dénonciation dans les règles de l’art puisqu’il m’a confié la rédaction du reportage de la sortie sur le blog de l’association, donc je ne vais pas me gêner pour le chambrer un peu : en plus, il adore ça !). Il ne nous reste plus qu’à longer la voie de chemin de fer par la route et quelques chemins blancs pour chercher Garidech et ainsi boucler la boucle.

Post Scriptum :
Tout le monde aura bien sûr reconnu la patte de Jack ! En effet, notre vénéré président est bien occupé avec la rentrée des classes, la préparation des sorties à venir et diverses autres choses. Alors désolé, le reportage est géographiquement et culturellement un peu moins riche et précis qu’à l’accoutumée mais je crois qu’il faudra bien vous y habituer car Thierry va vouloir déléguer un peu.
Encore bravo à tou(te)s, merci pour votre toujours bonne compagnie comme il a pour habitude de dire (…et de penser) et à la prochaine.

4 Responses

  1. Encore une belle sortie Ô Gravel ! Vivement la prochaine !! 🤩 Un trombinoscope avec accès restreint aux membres de l’association serai pratique.

    1. C’est ce que je pense aussi mais j’ai seulement reçu 3 photos alors que pas mal de membres semblaient être intéressés. Donc je relance une dernière fois. Un trombi avec 3 photos, ça ne tient pas la route. On peut en reparler à l’AG.

  2. Merci pour ce reportage très complet et très riche (ne te sous-estime pas !). J’adhère pour ma part à l’idée du trombinoscope … Pour la trace et ce superbe passage « labellisé » Ô Gravel que je n’assume cette fois pas (mais je suis si content de cette erreur …), j’explique : je trace avec Openrunner, quand je connais bien je trace vite sans forcément relire (oui, une trace se lit) et vérifier. Je trace avec l’option « randonnée pédestre », l’outil favorise automatiquement donc, entre deux points, les piétonniers et les chemins. J’ai choisi un point avant la gare et le suivant après le pont, l’outil a donc proposé de passer par la passerelle sur les quais pour récupérer le chemin rural qui rejoint le pont … Je ne m’en suis aperçu que quand je suis arrivé derrière vous à la gare … Autant dire et écrire que je vais me régaler à rechercher les passerelles et autres amusements prochaines sorties … N’oublions pas que j’ai une affection particulière pour les escaliers, je fais régulièrement des « sessions » « Tous les escaliers de Toulouse » avec Bastien sur http://www.lecyclerit.com

  3. Haha, je ne me sous-estime pas, je suis juste conscient que je ne suis pas le puits de science que tu es indiscutablement.
    Je n’ai aucun doute que la prochaine sortie va désormais comporter ce genre de passage, pour le plus grand bonheur de Marcel et sans doute pas mal d’autres membres. Te voir descendre des escaliers à vélo est toujours un régal mais je ne voudrais pas être responsable d’un accident car c’est tout de même un exercice très périlleux. Oublies tout ce que j’ai écrit au sujet de la passerelle, je te chambrais, c’est tout ! Celui-là me parait particulièrement dangereux !
    Merci encore pour cette belle et rude (vu de ma selle) aventure et tout ce qui gravite autour.

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