

Je l’écris assez souvent et l’ai rappelé lors des deux briefings de cette édition 2025 : Gravel, pas Gravel, je ne participe pas au débat, le Gravel tu en fais ce que tu veux et surtout tu en fais ce que les terrains sur lesquels tu vas rouler peuvent proposer … Je trouve dommage pour ma part de réduire le Gravel à la fréquentation des larges pistes gravillonneuses ou des petites routes au revêtement incertain et je n’hésite pas à m’engager sur des terrains qui pourraient sembler typés VTT, voire enduro – je pense être dépositaire de l’appellation Gravel-enduro. Le Gravel passe vraiment partout, il est certes moins bon sur route qu’un pur vélo de course et moins bon qu’un pur VTT mais il n’est pas mauvais, il est vraiment bon partout. C’est pour cela par exemple que pour ma part j’ai équipé mon Gravel d’une tige de selle télescopique et que je roule avec des pneus de 42 voire 45 mm cramponnés. Je n’ai pas de fourche hydraulique mais pourquoi pas, le Gravel est non conformiste et non sectaire, c’est le seul vélo aussi polyvalent et permettant autant de montages possibles.


















Météo : oui certainement il y a proportionnellement plus de beaux jours en juin et l’été qu’en avril (ne disait-on pas « En avril, ne te découvre pas d’un fil » ? Mais ces dictons ont pris un sacré coup dans l’aile avec les changements climatiques actuels) mais il y a aussi de très beaux jours en avril, pour preuve les 15 jours qui ont précédé l’évènement. Et je ne peux organiser ça que sur mon temps de congés, que je ne choisis pas (« Il ne manquerait plus que ces fainéants d’enseignants choisissent en plus leurs 6 mois de congés ! »), on va donc rester sur cette première semaine des vacances scolaire de printemps de l’Académie de Toulouse. Ça fait aussi la particularité de l’Occitanie. Il faut que j’en tienne aussi compte (si c’est possible) dans mes tracés pour l’état des terrains et les terrains à privilégier. Et la météo peut aussi être très favorable plus tard dans l’année.


















Quand je trace pour mes sorties ou les évènements que nous proposons avec Ô Gravel, je trace en me demandant si ça me plairait de passer là quand je ne connais pas, je trace pour partager les pépites que je connais (pas d’égoïsme, nous partageons avec plaisir) et je veux que les participants en aient pour leur argent, il y a donc des difficultés pour que chacun, même sur une balade familiale, se dise « J’ai fait ça ! » …
J’ai déjà écrit aussi sur le sujet : bien évidemment, le monde n’est pas beau qu’en France, il y a ailleurs de magnifiques sites (je pense à l’Écosse, aux plaines de Mongolie, aux contreforts de l’Himalaya, à l’Atlas marocain, à certains coins de l’Afrique centrale, etc.) bien différents, mais je défends l’idée du tourisme touristique, de voir ce qu’il y a près de chez moi et un peu plus loin, le dépaysement est garanti, le plaisir réel. Je voyage à vélo, je connais bien ma région, je partage, il m’arrive de rouler longtemps, d’où cette idée prétentieuse de légitimité à proposer ce genre de truc (je sais de quoi je parle même si je ne bouclerai pas le truc aussi vite que les premiers), sans aucune approche commerciale, Ô Gravel est une association loi 1901, j’ai un boulot, je n’ai pas de business plan vélo … Juste une histoire de passion et de partage …
J’ai créé l’Occitanie pour en faire un truc – très prétentieusement – qui laisse de beaux souvenirs et qui se veut exigeant, avec une bonne pincée de portions où le chantier sera ardu et engagé, où il faudra parfois bartasser. J’alterne ces portions avec des portions plus roulantes et qui passent dans les sites naturels ou touristiques emblématiques de notre belle région. Et si je peux faire arriver là par des chemins détournés ou originaux je ne m’en prive pas …
L’Occitanie est un raid exigeant, c’est donc voulu et assumé, mais chacun a le droit de l’adapter à son rythme, à son niveau. Évidemment je demande à ce qu’on essaie de suivre la trace originelle proposée (il y a du boulot pour sortir ça) mais j’autorise les sorties de trace si ça devient dur ou si un peu de répit est nécessaire au participant, il n’y a pas de classement, ça n’enlèvera rien à la performance personnelle. Je peux aussi changer au fur et à mesure de l’avancée des participants et des retours terrains. C’est aussi pour cela que je propose une version « Gravel tourisme » (rien de péjoratif dans la dénomination) en 5 étapes. C’est pour tous une aventure personnelle, un prétexte à rencontre et partage, un défi.









Cette année, la boucle faisait 660 km (600 km à bisto de nas), j’ai rallongé un peu pour faciliter certains passages, pour 9 538 m de dénivelé positif cumulé (données OpenRunner). Je trace sur OpenRunner en jonglant avec les fonds de carte et les vues satellites, je suis rarement surpris. Le petit bonhomme de Streetview est aussi utile, notamment pour vérifier la circulation dans les villes. Il faut ensuite vérifier et valider sur le terrain. Toutes les traces proposées sur les évènements Ô Gravel ! sont parcourues en intégralité et sur un laps de temps pas trop éloigné de l’évènement. Pour l’Occitanie, on en fait aussi une partie en condition de bikebiking pour affiner si besoin.
L’Occitanie 600 2025 présentait sur les premières et dernières étapes un plus forte proportion de route (64 %), 37 % sur l’étape Mazamet – Lavelanet (avec une bonne portion de la voie verte V81 du Piémont pyrénéen), 42 % entre Lavelanet et Saint-Girons (et toujours un bout de la V81 entre Foix et Saint-Lizier, elle est magnifique sur ce tronçon, 45 % entre Saint-Girons et Saint-Gaudens (peut-être l’étape la plus dure et la plus belle pour ceux qui ont suivi la trace originelle), soit 50,6 % de route sur l’ensemble du raid. Les 9,8 % de chemins et sentiers pouvaient être assez engagés, c’est assumé.
J’ai essayé d’alterner gros chantiers et portion permettant un peu de répit. Quatre gros chantiers ont parsemé le parcours : la montée et la descente du Pic de Nore pour les chemins et pistes (magnifique la descente vers Carcassonne pour la forestière des Soulanes de Nore et la descente sur Limousis puis Villegly), la montée à Montségur, la montée à Roquefixade et la portion vers Foix, la montée au Portet d’Aspet en allant récupérer la forestière de Bellongue Nord et la descente vers Aspet par le GR78 et les forestières du Picon et de Paloumère. 3 passages à plus de 1 000 m : Pic de Nore, Col de Montségur, Portet d’Aspet. La neige a été au rendez-vous, j’avoue que cela ne m’a pas déplu, j’espérais juste une météo plus clémente mais – et heureusement – on ne contrôle pas les données météorologiques.






Cette année, les conditions météorologiques ont été particulièrement dures avec les participants, transformant l’aventure en véritable épopée. Peu ont réussi à relever le défi en suivant la trace originelle, bravo à eux. L’Occitanie 600 permet à chacun de relever un défi personnel, la performance est vraiment là.
Même s’il n’y a pas de classement, il faut féliciter Gauthier qui a bouclé la trace originelle en 54 heures (impressionnant !), il y a eu de la bataille devant entre lui, Frédéric et Maxime, suivis par Clément.
Bravo à tous les participants qui ont répondu présents, 46 qui sont partis samedi vers 21 h30 pour la version ultra et 11 dimanche matin pour la version tourisme : Aline qui mouline (mention spéciale !), Arnaud, Bastien, Benoît, Bernard, Bruno, Clément, Édouard, les deux Éric, Frédéric, Gauthier, Grégoire, Guillaume, Jacques, Jean, Jean-Luc, Jérôme, Kévin, les deux Laurent, Lucien, Marcel, les deux Maxime, Michel, les deux Nicolas, Olivier, les deux Pascal, Philippe, Quentin, Romain, Sandrine, Sébastien, Siméon, les deux Sylvain, les deux Thierry, Vianney, les deux William ; Alexandre, André, Dominique, Emmanuel, Frédéric, Jacques, Julien, Maurice, Michaël (qui est venu d’Alsace en train jusqu’à Limoges puis en vélo …), Rémi et Stéphane.
Chacun aura vécu une belle aventure !











Des blessés mais heureusement sans trop de gravité, de belles contusions en guise de souvenir : bonne récupération aux blessés.
Merci aux bénévoles présents au départ (Dominique, Julien, Maryse, Philippe, Sylvie) ou pour ranger jeudi soir (Jacques, Frédéric, Emmanuel), merci à Alain qui assuré une navette pour aller récupérer un participant à Foix, j’espère n’avoir oublié personne. Merci à Julien, Christophe et Dominique pour avoir assuré quelques vérifications et validations de la trace. Merci à Jérôme de MovieArt pour les superbes photos et la vidéo du départ de samedi.
Merci à la Municipalité de Garidech pour la mise à disposition d’une salle communale pour la durée de l’évènement, à Com’ à la maison pour la lasagne party très appréciée par tous (un bon nombre de participants est y aussi allé s’y restaurer à l’arrivée), à la pâtisserie Clément pour l’accueil chaleureux et le petit-déjeuner avant le départ du dimanche, à Gazelle boutique à Montastruc-la-Conseillère pour le flocage des casquettes, à nos amis de la brasserie Tanis pour les bières à l’arrivée, à Owayo pour les casquettes, Ultime Sport pour les tours de cou et les médailles finisseurs made in Chartreuse, à Dossard and Co à Verfeil pour les plaques de guidon et à Henri et Traky pour le suivi par les balises GPS et l’assistance, la plate-forme de suivi est très bien faite, le contrôle facile pour l’organisation.
Cela a été un grand plaisir pour moi de partager cette aventure avec tous les participants, certains étaient déjà présents en 2025, pas de frustration car je connais tous les coins où ils sont passés et moi aussi j’ai pu faire des nuits très courtes …
L’édition 2026 est prête ! Rendez-vous du 18 au 23 avril 2026, direction la mer … Gruissan ou Sète, là est la question que vous pourrez vous poser … Vous en saurez plus bientôt …
Thierry SCHIAVI, traceur de l’Occitanie 600 km
Quelques témoignages ….

Photos et vidéos partagées …
Merci Thierry pour la générosité de ce parcours engagé et aventureux que le mauvais temps a rendu encore plus difficile.
Comme d’habitude, il a fallu puiser dans ses ressources physiques et mentales pour venir à bout des surprises du terrain (chablis au milieu du sentier, chemins transformés en ruisseau ou en patinoire, etc.) et, toujours, avec le souci d’avancer avec régularité sans se nuire.
Il faut avoir le goût de la démesure pour s’engager dans cette épreuve dantesque !
À l’arrivée, j’ai aimé le contraste entre la solitude pluvieuse des montagnes et les quais ensoleillés de la Garonne, à Toulouse, où mon vélo crotté à fait du gymkhana dans la foule des passants souriants.
« La joie est à la mesure de la peine. »
Je reviendrai l’année prochaine !
Bravo à tous les concurrents et spécial dédicace aux « costauds » qui ont croisé ma route : Thierry, Kévin, Aline, Jean-Luc et d’autres encore dont j’ai oublié le nom.
Jean








Pour moi la route s’est terminée à 70 km du départ, dans une ornière du côté de Saint Félix. Je n’ai pas vu la pleine lune mais j’ai fait un joli soleil… L’épaule va se remettre tranquillement. Je me régale à vous regarder sur ce parcours dont je connais quelques sections. Bon courage à tous et un grand merci à Thierry pour cette belle trace, cette belle organisation et ses inévitables impondérables.
Pascal






Thierry SCHIAVI – Ô Gravel, président de l’association Ô gravel organise pour la seconde année « l’Occitanie 600 ».
Une cinquantaine de participants s’inscrivent : une quarantaine en version ultra et 11 en version randonnée. Pour ces derniers, Thierry a découpé l’évènement en 5 étapes : je vais utiliser ce découpage pour vous faire le récit de mon aventure.
ÉTAPE 1 : GARIDECH-MAZAMET – 139 KM – 1330 m D+
On démarre à 21h. Le départ plutôt accessible me permet de rouler avec le groupe de tête (2-3 clients poussent fort sur les pédales). Au bout de 20 km, les premiers reliefs arrivent, je vois que je n’ai rien à faire avec eux, je prends mon rythme et dans la nuit, je commence à voir des guirlandes de petites lumières rouges qui me disent où se trouve la suite de mon aventure.
L’organisation nous attend au lac de Caraman pour un petit mot d’encouragement. À Saint-Avit, deux lumières blanches se dirigent en sens contraire vers moi ? « William ? -Oui ! – C’est Samuel. ». Quel plaisir de retrouver ce confrère ultra cycliste. Il fait un petit bout de chemin avec moi. Trop chouette.
J’arrive à Mazamet un peu après 3h du matin. Microsieste sous une avancée de magasin. Un café dans une boulangerie (et oui, ils ont ouvert pour nous). Prêt (enfin je le crois) à affronter la seconde étape.
ÉTAPE 2 : MAZAMET-LAVELANET – 152 KM – 2470 m D+
J’attaque de nuit la montée du Pic de Nore par un sentier bien rocailleux, je pousse mon fier destrier (je vais m’habituer à ça car on va souvent avancer comme ça lui et moi tout au long de cette épreuve).
Le crachin arrive alors que j’arrive au Triby. Le jour se lève. Je suis seul avec quelques renards et quelques biches qui déguerpissent en me voyant. J’arrive au Pic de Nore. J’entends le bruit électrique des machines de cette station mais je ne vois même pas l’antenne à cause de l’épais brouillard (j’y suis allé 10 fois, j’ai dû la voir deux fois).
Je m’engage dans la descente, la pluie se fait de plus en plus forte. C’est le début d’une de mes journées les plus difficiles sur le vélo. La descente est technique, la pluie la rend problématique. Arrivé en bas, ma transmission craque de partout. Je ne peux utiliser que 5 pignons (les 3 petits et les deux gros).
Je passe dans un endroit merveilleux rempli de rocailles. J’en prends plein les yeux.
Puis j’arrive dans la plaine autour de Carcassonne. Les sentiers argileux rendus collants et également glissants par la pluie me fatiguent de plus en plus.
J’arrive à Carcassonne, un bouclard est ouvert. Je lui parle de mon problème de transmission. Il est très gentil, très accueillant mais il ne voit pas d’issue immédiate à mon problème. Petit arrêt boulangerie pour manger un peu chaud, refaire les niveaux et direction Lavelanet. Une véloroute permet d’avancer bon train mais Thierry nous a trouvé une dérivation bien plus tortueuse pour arriver à destination. Les sentiers argileux finissent de m’épuiser. J’arrive à Lavelanet vers 18h. Une seule envie : trouver un endroit où dormir et me laver. Ce sera un petit hôtel à Larroque d’Olmes. J’y rencontre Clément qui me propose de faire départ commun le lendemain mais on ne va pas se lever aux mêmes heures.
Je m’endors à 20h exténué. Je me réveille à 3h dans la position dans laquelle je me suis couché …
Ah oui, j’allais oublier. Je passe le vélo au car cash de Lavelanet. J’huile la chaîne. Miracle. Tout fonctionne à nouveau.
ÉTAPE 3 : LAVELANET-SAINT GIRONS – 116 km – 2270 m D+
Départ de nuit. De petits reliefs permettent de faire chauffer le moteur. La montée vers Montségur se fait d’abord sur une piste où des arbres tombés apprennent à faire du saut de haie. La suite se fait par la route classique. J’entends « Ça va William ? » C’est Clément qui m’a rattrapé. On discute un peu mais je lui dis de poursuivre sa route. C’est une machine de guerre (j’arriverai près de 10h après lui au final).
Montségur avalé, je grimpe à Roquefixade puis à Leychert par des sentiers qui offrent une belle vue sur le massif du Plantaurel. Et je croyais que j’allais redescendre sur Foix directement. Que nenni. Une autre ascension de 6 km dans une forêt était prévue par Thierry (je ne voulais pas connaître la trace car dans 5 mois j’irai au Maroc sur un parcours inconnu : autant commencer à apprendre maintenant). Tiens le tactile de mon Garmin ne fonctionne plus. Après une dizaine de minutes, j’arrive tout de même à l’éteindre en ayant pu sauvegarder cette première partie d’épreuve. Y’a pas que moi qui souffre visiblement !
La montée dans la forêt est bien usante et la descente sur Foix ultra technique si bien qu’avec mon compagnon, on avance comme souvent l’un à côté de l’autre.
Pause boulangerie à Foix, j’enfourne un énorme sandwich dans la sacoche. Et c’est reparti.
La liaison jusqu’à Saint-Girons se fait par une voie cyclable bien roulante. Les prolongateurs permettent de bien reposer le dos et les bras et de rouler régulièrement au-dessus de 30 km/h (vitesse rarement atteinte jusque-là).
À Saint-Girons, second car wash, huilage du bouzin. Et direction la quatrième étape.
ÉTAPE 4 : SAINT GIRONS – SAINT GAUDENS – 110 km – 2150 m D+
La montée vers le Portet d’Aspet concoctée par Thierry a été et de loin mon moment préféré. Les chemins qui permettaient d’arriver dans les villages étaient magnifiques, on longeait un magnifique cours d’eau puis la piste forestière pour accéder au col est tout simplement incroyable. Bon, au milieu y’a un tas de rochers posés par l’homme, on se demande bien pourquoi. La vue sur le Cagire au coucher du soleil avec des reflets orange restera gravée dans ma mémoire. Au col, je retrouve trois participants. Cool, je n’avais vu personne depuis Clément le matin. On descend par la route classique car les premiers participants descendus par le sentier ont averti l’organisation qu’il était très dangereux à cause de la pluie qui était tombée. Merci à eux.
On arrive à Aspet de nuit, je poursuis seul ma route. Je suis en forme, j’ai les poches pleines. Tout va bien.
Je m’engage dans ma première nuit de Gravel sur des sentiers plutôt techniques et humides. Autant j’aime rouler de nuit sur la route, autant en Gravel quand c’est technique, il n’y a aucun plaisir pour moi. Je croise un énorme blaireau (l’animal) qui fuit en me voyant. Ouf ! Car sur le Bikingman Aura, un de ces congénères n’a pas été pas du même avis et m’a grogné fortement. Heureusement, sur la route avec la vitesse, c’est plus simple.
J’arrive à Barbazan. Je fais mon petit bivouac. Il est 0h30. Je mets le réveil à 2h30. Et je repars. Le petit single de nuit tout au bord de la Garonne ne me procure aucun plaisir. J’ai trop peur de tomber côté rivière et de nuit, je ne la vois pas mais j’entends que le débit va bon train. On passe encore un moment côte à côte avec mon Graxx.
J’arrive à Saint-Gaudens à 6h du matin. J’y croise Aline (une sacrée bonne femme) avec un mental et une condition de fer. On cherche une boulangerie sans succès. On se sépare et on en trouvera finalement une chacun de notre côté.
Je refais les niveaux. J’enfourne un nouveau sandwich dans ma sacoche. Je me sens en pleine forme pour le final qui me plait par son profil. Je sens que je vais aimer cette journée qui s’annonce. Je me trompe totalement.
ETAPE 5 : SAINT GAUDENS – GARIDECH – 144 km – 1260 m D+
Commençons par le commencement. La veille, les premiers ont indiqué que les pistes argileuses étaient particulièrement collantes en direction de Toulouse et que ce n’était pas agréable.
Thierryprend le problème en compte et propose un itinéraire allégé par la véloroute.
Je me sens bien. Je décide de rester sur l’itinéraire initial. J’y retrouve Aline. On fait 30′ de blablavélo et on poursuit chacun notre route à notre rythme.
J’arrive sur un chemin bien argileux brun clair entre deux champs. À ce moment-là, une averse vient bien arroser tout ça. Le cocktail est détonant : mon vélo est crépi, l’argile s’amasse et me bloque tout (même les passages de roue pourtant très larges). Et bien sûr je glisse me retrouvant au sol moi aussi complètement crépi. Je suis dégoûté.
J’arrive tant bien que mal à Carbonne où je pourris les toilettes publiques en laissant un paquet d’argile sur place pour les cours de poterie des enfants du village.
Le vélo hurle à nouveau sous chacun de mes coups de pédale. Je tente de télécharger l’itinéraire bis proposé par Thierry mais mon Garmin ne veut pas synchroniser.
Bon je vais avancer « À bisto de nas » (je connais un peu le secteur mais pas sur le bout des doigts). 2-3 heures de galère pour arriver à Roques-sur-Garonne. Le car cash est à 3 km de chez moi. J’appelle Thierry, je lui demande s’il m’autorise à pousser jusque chez moi pour nettoyer le vélo (c’est pas très ultra tout ça mais …). Pas de soucis pour lui.
Je pousse à la maison, nettoie le vélo, reprend la trace où je l’avais quitté et file vers l’arrivée comme un taureau furieux. J’ai des jambes super depuis ce matin.
Gabriel est sur le parcours au niveau du téléphérique toulousain. Merci à lui pour ce moment de partage. Je retrouve Jérôme au centre-ville qui fait des photos pour l’orga. Et je rejoins l’arrivée où Thierrym’accueille de la meilleure des manières.
Il nous a proposé une trace épique rendue dantesque par les conditions météo.
Une nouvelle expérience ultra où j’ai eu la chance de voir des paysages exceptionnels et où toutes les rencontres sont plus belles les unes que les autres.
Cette communauté ultra cycliste est vraiment bienveillante et faite de gens tellement enrichissants. Bon on est quand même un peu fou de se lancer dans de telles aventures.
Voilà, je range le Gravel (je vais voir avec Origine pourquoi j’ai ce problème récurrent alors qu’un participant avait un Graxx 3 identique au mien et pas ce problème).
Et je vais ressortir le vélo route car un nouveau défi de taille nous attend avec les Aluserpits au mois de juin.
A bientôt sur la route ou ailleurs.
William







Pour cette édition 2025, mon Occitanie 600 se résumera en une belle nuit de roulage, avec une épique montée au Pic de Nore par les chemins empierrés, dans le brouillard. Mémorable.
Pour boucler ce type d’aventure exigeante, il faut de la détermination. J’ai pris le départ sans, et ça ne pardonne pas.
Un grand merci à Thierry SCHIAVI – Ô Gravel et son entourage pour l’organisation d’un tel événement, c’est splendide.
Édouard







Ô Gravel Occitanie 600 J1/J2 – Dormi à Revel pour pas trop tirer sur les jambes suite aux 500 bornes du we dernier, et puis parce que je ne dois pas être un ultra – résultat pris la flotte jusqu’à Nore – qui s’est monté à moitié en poussant, petite surprise de Thierry et Julien.Très franchement ça repose les fesses et ça fait un entraînement trail lesté, je valide. Posé à Carcassonne. Demain tentative de grosse journée ?
Ô Gravel Occitanie 600 J3 – Matin compliqué avant de trouver un Spar 2h après le départ – Très belle trace très variée aujourd’hui avec beaucoup de pratiques vélo passées en revue, depuis les voies vertes des familles en vacances à la montée de Montségur sur bitume (presque…) des cyclosportifs, en passant par les pistes et les singles, et même le chemin de rando escarpé pour descendre sur Foix. Mention spéciale pour ma part à cette magnifique ascension après Lavelanet qui commence route et finit piste.
Ô Gravel Occitanie 600 J4 – J’arrête à Saint.Girons, vu le radar pluie et petit problème avec la veste technique de pluie, et dans tous les cas je n’aurai pas pu finir dans la journée je travaille demain, j’avais calculé un peu juste (ou avec du beau temps alors qu’on est en avril). On ne saura jamais pour les jambes et le D+ qu’il restait. Je retournerai probablement faire cette section de piste jusqu’au Portet-d’Aspet. Merci à Thiery pour le plan voie verte jusqu’à Boussens. Bravo aux courageux encore sur la trace !
Jérôme








Comme l’an dernier avec Sandrine et Vianney on décide de s’inscrire au tour de l’Occitanie organisé par O’ Gravel et qui propose de faire un 600 km à faire en 5 jours maxi : Pic de Nore, Carcassonne, Foix, St Bertrand de Comminges, un beau programme pour découvrir l’Occitanie. William, nouvel adepte du Gravel, décide de nous accompagner. Nous serons donc 4 du vélo club dans cette aventure. L’expérience de la 1ère épreuve nous incite à nous équiper de quoi bivouaquer en cas d’urgence et j’investis donc dans un matelas de sol, un oreiller gonflable et un sur-sac. Pas de duvet mais une couverture de survie.
J’installe aussi 2 sacoches de fourche, une pour le matériel de bivouac et une pour le matériel de réparation avec de l’huile pour la chaîne toujours à portée de main.
La check liste est établie et on essaye de ne rien oublier. Les prévisions météorologiques ne sont pas bonnes : on s’adaptera mais on nous annonce 4 jours de pluie …
Samedi 12 et dimanche 13 avril
Rendez-vous à 19h à Garidech pour récupérer la balise qui permettra à ceux qui le veulent de nous suivre et participer à une lasagne party. Nous sommes une cinquantaine autour de la table prêts pour l’aventure préparée par Thierry, président de l’association O’ Gravel. Après les dernières recommandations sur les secteurs particulièrement engagés et des prévisions météo plutôt optimistes nous démarrons notre périple à 21h00 pour une nuit blanche.
La nuit est belle, la température est idéale et on perçoit la pleine lune derrière des nuages peu épais. Rouler de nuit nous fait profiter du calme de la nuit, guidés par le GPS et les lueurs de nos vélos, les villages traversés sont endormis : c’est une belle sensation même si dans ce genre de périples on aime aussi profiter des paysages. Comme le précise le profil en long les 140 premiers km jusqu’à Mazamet sont plutôt roulants avec quelques passages plus techniques. Dans une descente, une rigole me fera tomber sans dommage mais William y laissera une épaule douloureuse sur le reste du parcours. Cette alerte nous incite à la prudence. On suit des beaux secteurs sur des chemins herbeux avant Saint-Félix-de-Lauragais puis la rigole d’alimentation du canal du midi entre Les Cassés et Revel. Comme l’an dernier j’aime bien ce chemin sinueux au bord de ce canal. A Revel au 85ème km, on fait une pause de 20’ pour manger sur la place principale. Il est 2h15 du matin et on partage un morceau de saucisson et de fromage sous le regard des noctambules qui vont se coucher. On est dans un secteur que je connais bien avec le chantier de l’A69 et nous pouvons apercevoir l’Oppidum de Bernicaud, mon terrain de jeu dans la semaine. On file ensuite vers l’aéroport de Castres pour récupérer la voie verte entre Castres et Mazamet. Il est 5h30 quand on arrive à Mazamet après 135 km et Jean un participant repart d’une boulangerie qui nous accueille chaleureusement malgré qu’elle n’ouvre qu’à 7h00.
Cette pause chocolatine, croissant, café de 30’ est bienvenue avant le 1er gros morceau qui nous attend : Le Pic de Nore. On roule déjà depuis 9 heures. On repart à 6h00. Quelques gouttes tombent et on s’équipe de nos imperméables. Au 142ème km on quitte la vallée de l’Arnette pour prendre un chemin de muletier qui monte en lacets sur 1 km pour 300 m de D+, où seuls Vianney et William arrivent à rester sur le vélo. Avec Sandrine, je préfère pousser mon vélo sur ces chemins techniques avec des pierres qui nous font perdre l’équilibre. Les premières lueurs du jour nous font découvrir un ciel bien gris. Après la trace est une succession de piste et de portions poussées sacrément pentues.
On met 3h sur cette portion de 14 km pour atteindre le Pic de Nore au 154ème km. Il est 9H20 du matin. Le sommet est dans le brouillard et il pleut. Comme Sandrine le précisera, c’est toujours l’enfer du Nore …
La descente est aussi épique que la montée et on traverse des genets qui nous fouettent au passage. On devine à peine le sentier à travers et on essaye d’éviter les pierres qui pourraient nous déséquilibrer. Après les Jouys, on emprunte une belle piste dans une vallée perdue. Dommage que la météo ne soit pas bonne car même sous les nuages et la brume c’est magnifique.
En arrivant sur Carcassonne, Laurent un collègue du boulot nous attend avec du chocolat chaud, des boissons et des friandises que l’on avale avec le sourire.
On avait prévu d’aller sur Lavelanet au 300ème km pour une 1ère étape mais il est 13H et nous venons de faire 200 km en 16h. Nous sommes trempés et on se voit mal aller manger dans un restaurant dans cet état. Il faut nous changer et on décide donc de s’arrêter à un hôtel. La recherche de l’hôtel fait sourire les rares touristes, à l’abri d’un porche on essaye de faire des recherches avec nos téléphones et nos doigts engourdis et tout fripés.
L’après-midi la pluie s’est arrêtée et on peut déambuler dans Carcassonne au sec. A 16H on trouve un restaurant qui nous propose des pizzas et des pâtes : c’est notre repas de midi et à 19H on repart au restaurant pour notre repas du soir. Vianney nous indique qu’il a dépensé 8000 calories, on doit donc essayer d’en récupérer une partie. La bière et le vin rouge nous aiderons aussi à bien dormir.
Bilan de cette 1° étape : 204 km en 17h07 (temps de déplacement 13h) et 2641 m de D+
Lundi 14 avril
Réveil à 5H45 pour un départ à 6H30 et la recherche d’un café ouvert pour notre petit déjeuner. La météo n’est pas mauvaise et quelques rayons de soleil agrémenteront notre journée.
Une fois bien ravitaillé, on profite de la cité de Carcassonne au lever du jour et de ses rues désertes.
On file ensuite vers Cailhau par les bords de l’Aude que l’on traverse sur un passage à gué, puis des petites routes et des pistes nous font rejoindre la voie verte du Canal du midi à Montségur. Le profil en long est celui d’une ancienne voie ferrée et on passe sur des ouvrages ferroviaires, viaducs et tunnels pour nous rapprocher de Lavelanet. L’idée de bivouaquer dans les tunnels émise par Thierry ne nous fait pas rêver et on pense à ceux qui le feront. A nos âges, on apprécie de faire des étapes confortables, chacun son trip.
Avant Lavelanet on descend puis on traverse le Lac de Montbel : c’est beau !
On met 6H pour rejoindre Lavelanet après 86 km. Il est 13h et on décide de s’arrêter dans un supermarché pour acheter tout ce qui peut nous faire plaisir avant le gros morceau de la journée et Montségur.
La météo est bonne mais des orages sont annoncés le soir.
Sandrine décide de couper directement sur Foix pour éviter ce secteur avec 2000 m de D+ pour ménager son talon d’Achille douloureux et se propose de nous trouver un logement. On la quitte donc et on part direction Belesta puis Montségur au 114ème km que l’on atteint vers 16h. Thierry, pour une fois, nous a fait emprunter la route du col et même si avec nos vélos de 17 kg on ne bat pas des records, c’est roulant. Le dernier km par un petit chemin sur la gauche propose quand même du 18%. On va ensuite vers Roquefixade avant de rejoindre la descente baptisée « enduro » par Thierry : direct dans la pente avec le vélo à la main (30’ pour faire 500 m).
Nous arrivons à Foix à la tombée de la nuit vers 20H. Sandrine a loué une petite maison plein centre et elle s’est occupé des bières et des cacahouètes. On nettoie les vélos dans la rue avec des seaux d’eau, une douche, l’apéritif et on se retrouve dans une pizzéria pour débriefer de la journée et préparer la suivante. Il est quand même plus de 23h quand on va se coucher pour une nouvelle courte nuit.
Bilan de cette 2° étape : 151 km en 13h44 (temps de déplacement 10h14) et 2437 m de D+
Mardi 15 avril
Au programme se profile la 3ème difficulté du parcours avec le col du Portet d’Aspet par des pistes forestières.
De nouveau réveil à 5h30 mais comme Sandrine avait prévu le café et du pain beurre on peut redémarrer de Foix à 6H15 et c’est de nuit que nous quittons la ville pour rejoindre St Girons à 50 km.
Le jour se lève sous un ciel dégagé et rouge mais comme dit le dicton « Rouge le matin chagrin » …
On met 3h sur ce secteur en partie par une ancienne voie ferrée. Et c’est à 9h00 que l’on profite d’un café à St Girons. Sandrine a étudié le tracé et préfère filer directement sur St Gaudens pour ménager son tendon qui gonfle au fur des km.
On se sépare de nouveau et on part vers la vallée du Lez en suivant un canal d’amenée d’eau pour rejoindre Castillon-en-Couserans. La trace nous fait monter à la chapelle par le chemin du calvaire et redescendre par des escaliers, alors que la portion de route en contrebas fait 200 m. C’est du Thierry tout craché mais c’est beau on c’est pour ça qu’on est là même si on avance doucement. On a fait 66 km en 4h30 depuis Foix.
Il est près de 11h quand on démarre le Col du Portet d’Aspet par les fameuses pistes. On met 1h sur les premiers 6 km mais ça passe avec nos gravels chargés. Je transpire sous mon imperméable, Vianney lui est frigorifié. La température baisse au fur et à mesure que l’on monte et à mi-parcours il pleut et il fait 6°C. La suite est pire, 1h pour les 4 km suivants avec de gros secteurs impossibles à franchir même en VTT. C’est les fameux secteurs signés « Thierry » que l’on maudit mais on avance quand même. Les conditions météo n’arrangent rien.
Le vent est glacial et on profite d’une zone protégée pour se ravitailler sous la pluie et notre saucisson, fromage, posés à même le chemin.
Nous arrivons enfin au sommet à 1273 m soit 200 m plus haut que le Col du Portet d’Aspet que nous rejoignons par une belle piste. Au col la pluie se transforme en neige, il est 14h15, çà fait 8h00 que l’on est parti et on n’a fait que 88 km sur les 150 km de prévus. La trace part à droite pour rejoindre Aspet toujours par des pistes forestières. La concertation entre nous sous la neige est rapide et on décide de prendre la route. J’ai froid mais ça va, la descente se fait bien. Je me retourne mais je ne vois plus Vianney et William frigorifiés et avec des problèmes de frein. On se retrouve dans le bar au centre d’Aspet autour de boissons chaudes. Je tremble toujours et je mets les jambières et une polaire que j’aurais dû mettre avant.
Vianney et William ont décidé de rejoindre Sandrine à St Gaudens directement. Je connais bien cette route, par contre je suis curieux de voir le tracé de Thierry pour rejoindre St Bertrand de Comminges. On se sépare et c’est seul que je continue mon périple. Il est 15h30 et j’ai seulement 103 km au compteur. On prend des petites routes, un poussé avant Encausse et le chemin de Loo au-dessus de Régade que les cyclistes du coin n’aiment pas tant avec des passages à 16 %. J’évite certains sentiers quand je vois sur mon GPS que l’on rejoint la route un peu plus loin. Avec toute cette pluie les sentiers sont des ruisseaux quasiment impraticables, en tout cas je les évite.
J’arrive enfin au camping « Es Pibous » à St Bertrand de Comminges tenu par Laurent un ancien du vélo club. Il est 17h45 et j’ai fait 128 km.
Après un bon café, je dois rejoindre mes parents à Villeneuve et je ne traîne pas pour ne pas arriver trop tard. On prend des beaux chemins après Labroquère où j’ai droit au passage toujours spectaculaire d’un troupeau de moutons. Après j’évite la trace « bord de Garonne » pour rejoindre Gourdan-Polignan.
J’arrive à 19h15 à Villeneuve et je me déshabille dans le garage. Se retrouver au chaud avec ses parents est un vrai bonheur.
Bilan de cette 3° étape : 156 km en 13h07 (temps de déplacement 10h00) et 2414 m de D+
Malgré la pluie annoncée le lendemain matin, Sandrine, Vianney et William ont décidé de partir de leur hôtel de St Gaudens à 7H15. Je mets donc de nouveau le réveil à 5H30 pour les rejoindre.
Mercredi 16 avril
Cette fois, je ne me fais pas piéger et j’ai tous mes habits chauds sur moi quand je quitte mes parents sous la pluie battante et 5°C. Il est 6h40. « Quand on dit que quand il pleut on ne quitte pas le garage, ce n’est pas vrai. »
C’est bien de se retrouver tous les 4 pour terminer cette aventure. Vu les conditions Thierry nous a envoyé une nouvelle trace moins engagée qui évite des secteurs trop boueux de « Via Garona ». Dommage j’aurais bien aimé emprunter ce GR861 découvert par mon frère, même si je l’ai en partie déjà fait.
Je suis en territoire connu. A 10h on est à Carbonne après 68 km, et on fait une pause-café. Marquefave, Noé, Muret ça sent la fin de notre aventure. La pluie commence à cesser et des portions de ciel bleu apparaissent. La température monte aussi et on gagne 2°C tous les ¼ d’heure. C’est quand même bien le vélo sous le soleil et sous 15°C, on a tous le sourire aux lèvres. À Roques pour récupérer la trace initiale on fait une variante à travers des bambous.
On traverse Toulouse par les pistes cyclables. Et après un bon hamburger Chez Tonton, la trace serpente pour éviter les contraintes de la ville et on emprunte des secteurs très intéressants.
15h45, on arrive à Garidech tous les 4 de front en étant accueilli par Thierry. On débriefe rapidement autour d’une bière avec lui mais on a quand même hâte de se retrouver à la maison.
Bilan de la 4° étape : 137 km en 9h03 (temps de déplacement 7h08) et 1103 m de D+
Pendant 4 jours on est animés par un esprit de découverte, le Gravel permet d’aller dans des endroits reculés ou inaccessible aux vélos de route. Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour déconnecter. Cette liberté n’a pas de prix et on a la chance de pouvoir le faire. Le parcours est très exigeant mais pas de contrainte de temps ni de trace que l’on peut à tout moment « varianter ». Et la météo a rajouté du sel à un plat sacrément salé.
Retour d’expérience
Le matériel pris est adapté. Reste à rajouter peut-être une petite trousse à pharmacie.
Bernard







Ô Gravel 600 – Day #1 Garidech – Carcassonne 🚴♂️🚴🚴🚴 Une première nuit au top avec une pause Saucisson à 2h du mat puis un petit-déj à 6h30 .. Et ensuite la pluie s’est invitée … Et on a vécu l’enfer du Nore … 🥶🌧️
Ô Gravel 600 Day #2 Carcassonne Foix🚴🚴🚴🚴♂️Départ à l’aube après le tradi ☕️ chocolatine 😅 Pas mal de pétards que Thierry va nous chercher au fond des 🪵 🌳 Joli passage au lac de Montbel puis shortcut pour moi à 85 km, je laisse les gars finir le chantier.
Ô Gravel Day#3 Foix St Girons 1/2 🚴♂️🚴🚴🚴jusqu’au café ☕️
Ô Gravel Day #3 🚴♂️2/2 St Girons St Gaudens … Je laisse Aspet aux Guerriers 🥶🌧️🌧️🌧️ trop de pluie pour faire des photos avant l’hôtel 😅
O gravel : étape 4 et fin – bilan 648 km et 8600 m de D+
Une belle aventure. Beaucoup de pluie et même de la neige. Beaucoup de plaisir.
Sandrine




Au total de cet O’Gravel : 620 kms et 8 000 de D+…
Une météo maussade, qq passages rendus très difficiles avec la pluie, du froid que j’ai eu parfois beaucoup de mal à supporter, mais au final une bonne condition physique, énormément de plaisir, bcp de bons souvenirs et la satisfaction d’avoir été au bout …
Vianney
















































2 réponses
Je ne sais pas si j’avais les moyens de terminer l’épreuve mais en sortir par la petite porte sur casse mécanique avec un vélo tout neuf m’a laissé un goût un peu amer. Je me suis donc immédiatement inscrit pour l’édition 2026 en espérant bien prendre ma revanche sur le mauvais sort.
Félicitations à toutes celles et tous ceux qui se sont alignés, chapeau bas à qui sont allés au bout de l’effort en respectant la trace originale en dépit des conditions météo et un petit clin d’œil amical à mes trois potes Pascal, Marcel et Philippe avec qui j’ai eu l’immense joie de partager un bout de cette fabuleuse aventure.
Je n’oublie évidemment pas Thierry qui m’a en quelque sorte remis les pieds sur les pédales il y a quelques années déjà en qui m’a embarqué vers tant de défis et de moments de partage.
Merci Jacques pour ce retour, ravi de te proposer ce genre de chose encore une fois et ravi aussi d’avoir contribué à ton retour sur le vélo et de t’avoir vu adhérer à notre association et y être très actif (notamment sur ce site), nous aurons encore plein d’occasion de partager notre passion commune !