La Montagne Noire est un véritable paradis pour la randonnée en tous genres, dont le Gravel : la dénomination de montagne n’est pas usurpée (le relief est bien là), les paysages sont très variés sous les influences méditerranéenne, tempérée, océanique ou continentale, que ce soit par la végétation (lande, forêts de feuillus ou de conifères) ou les terrains (belles et larges pistes gravillonneuses, sentiers variés, caillasse).
Le massif est chargé d’Histoire : Pierre-Paul-Riquet y est venu chercher les eaux nécessaires à l’alimentation du Canal du Midi, Mazamet a connu une riche période avec l’industrie du délainage et du traitement des peaux, Salsigne a abrité la dernière mine d’or de France, aujourd’hui les problèmes écologiques liés à la pollution du sol y sont toujours d’actualité (les Romains y exploitaient déjà du fer, du cuivre et du plomb), Dourgne est connue pour son ardoisière, Caunes-Minervois pour son marbre rose qu’on peut retrouver notamment à Versailles, les charbonniers travaillaient dans la Forêt de l’Aiguille aux Cammazes, le catharisme a été présent à Lastours ou Saissac, Brousse est réputée pour son Moulin à papier, les maquis ont été bien présents, le mémorial de Fontbruno leur rend hommage, etc.
La cascade de Cubserviès, la grotte de Limousis ou le Gouffre de Cabrespine sont des incontournables.
Le massif réserve aussi de nombreux coins très sauvages, très dépaysants, on peut se croire par endroit au Canada, toutes proportions gardées …
Sept membres de l’association (dont nos benjamins Margot et Maxime) se sont donnés rendez-vous ce matin au-dessus de la Voûte Vauban pour une balade le long de la Rigole de la Montagne Noir jusqu’au très joli lac du Lampy et un retour pour certains au plus près du Lac de Cammazes par sa rive droite.
L’après-midi, nous nous sommes retrouvés à cinq pour d’abord rejoindre par une superbe petite route en lacets Durfort, village de chaudronniers et d’artisans du cuivre (l’activité a quelque peu périclitée) posé le long du Sor dont le courant actionnait des martinets, marteaux à bascule utilisés pour la forge, puis Sorèze et sa superbe Abbaye-École en activité dès le VIIIème siècle. De là, nous sommes remontés sur le massif par les pistes via Pistre, un incontournable Ô Gravel. Comme la superbe descente sur Arfons du côté de la Croix des Fangasses.
La balade a continué sur la thématique « incontournables » ou « grands classiques » : le GR7 vers les Escudiès puis vers les Éoliennes, le Lampiot et le Lampy avant de suivre la rigole comme le matin et suivre la piste le long du Lac de Cammazes. On ne s’en lasse pas !
Et nos passages « labellisés Ô Gravel » : deux gués, des escaliers au Lampy et une portion descente Gravel-enduro (très courte) …
Et toujours le bon esprit si cher à l’association ! Merci à tous de la bonne compagnie !
La trace : https://www.komoot.com/fr-fr/tour/1888957663
Une pensée partoculière pour Muriel Furrer, coureuse cycliste suisse de 18 ans, décédée vendredi suite à une chute lors de la course junior des Championnats du Monde de cyclisme …
Thierry
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